/
/
/
La cérémonie offerte par l’école du paysage ce lundi 8 septembre nous interpelle quant au choix de certains partenaires de l’ENSNP : la centrale
nucléaire de Saint Laurent et la Lybie. Les responsables, les enseignants et les étudiants de l’école du paysage, quelle que soit la qualité de leurs projets, ne peuvent ignorer le contexte
politique dans lequel sont signées ces conventions.
D’un côté la centrale nucléaire de Saint Laurent, représentante d’une filière industrielle polluante et dangereuse qui doit justifier son existence et les
sommes massives investies par l’Etat dans son développement. Pour cela, la communication du lobby nucléaire représente un budget non négligeable visant à peindre en vert une production
énergétique dont la ressource sera tarie dans moins d’un siècle mais dont les déchets radioactifs seront à notre charge pour des milliers d’années.
De l’autre les représentants d’un Etat policier à la recherche quant à lui d’une respectabilité internationale. Si la convention avec l’école du paysage ne
concerne pas le nucléaire (d’autres s’en chargent, merci), elle fait partie d’une multitude de petits accords qui favoriseront le développement de relations durables entre la France et cette
dictature. Après tout, la voie a été ouverte par Nicolas Sarkozy lui-même.
N’étant ni Lybiens, ni paysagistes, nous ne nous prononcerons pas sur le projet de ceinture verte autour de Tripoli, en revanche, concernant l’aménagement
paysager de la centrale de Saint Laurent, les Verts sont prêts à offrir gracieusement leur contribution pour le bienfait du patrimoine et la sécurité de ses riverains...
Pour les Verts,
François Thiollet, secrétaire départemental