Le prix du pétrole augmente, et avec lui, celui de ma voiture, de mon pot de yaourt, de mon crayon...
Le prix du baril à 120 dollars n’est pas une surprise : la consommation de pétrole augmente, mais le stock décroît, inexorablement et la spéculation sur un produit appelé à devenir plus rare va bon train...
Face à cette situation nouvelle, et grave, la solution n’est sûrement pas la fuite en avant. Oui, une fiscalité nouvelle est à mettre en oeuvre pour aider les plus fragiles. Mais les primes à la cuve ou les ristournes à la pompe ne nous libèreront pas de la dépendance pétrolière.
Il faut aider ceux qui sont touchés, bien sûr, mais il faut surtout nous aider à sortir ensemble de la société du tout routier, du tout plastique, du tout jetable: aide à la reconversion, aide au fret ferroviaire, mise en place d’une taxe carbone…
Il faut proscrire les mauvaises solutions qui ne profitent qu’à ceux qui les vendent : les agro-carburants qui affament le tiers monde, le nucléaire qui condamne les générations futures…
Nous pouvons agir au niveau local : en nous fixant des objectifs de production d’énergies renouvelables, en soutenant l’isolation des logements, en luttant contre l’étalement urbain, et en investissant massivement, non pas dans les sorties d’autoroutes, mais dans les transports en commun et toutes les alternatives à la voiture individuelle..
Nous vivons désormais le début d’une réalité nouvelle, et les investissements que nous faisons aujourd’hui doivent être rentables pour la planète, pour nous, pour nos enfants. Telle sera notre action au sein de l'équipe municipale !
Les Verts
